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Sauvés ?

La découverte des camps et le sauvetage des survivants

Avec l’avancée des troupes alliées vers le Reich, l’ampleur du système concentrationnaire nazi est révélée. Si les responsables politiques alliés étaient au courant de l’existence de camps de concentration et d’extermination, ils n’en mesuraient pas forcément la complexité. Bien qu’une grande partie des infrastructures concentrationnaires ait été démantelée par les Allemands, le choc est violent pour les soldats qui « libèrent » les camps.

George Rodger, photographe américain pour le magazine Life est présent quand les Alliés pénètrent à Bergen-Belsen en avril 1945 :

« Je me suis trouvé confronté brusquement à, je ne sais pas combien exactement, 3 000, 4 000 morts, alignés sous les arbres. C'était terrifiant. Comment absorber ça, c'était tout simplement impossible, trop affreux. »

Ginette Kolinka par OliviaRetour à Birkenau
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Le retour des déportés et des prisonniers de guerre

A partir du printemps 1945, les premiers survivants rentrent en France. Henri Frenay, résistant, est chargé du Ministère des prisonniers, déportés et réfugiés dans le Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF). Celui-ci doit assurer le retour de plus d’1,3 million d’hommes et de femmes. Ce retour s’étale sur plusieurs mois, les déportés de la zone soviétique étant les derniers à rentrer. Des centres d’accueil, comme le Lutétia, sont réquisitionnés. Mais un certain désordre caractérise cette époque. Pour de nombreuses familles, l’espoir reste vain.

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Henri Borlant par ManonMerci d'avoir survécu
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Elie Buzyn par Alexis et Raphael
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