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Le camp de Ravensbrück se situe dans la région de Brandebourg, à 80km au nord de Berlin. Entré en service en 1939, il est entièrement réservé aux femmes, résistantes, opposantes politiques ou criminelles de droit commun.

Le nombre de prisonnières dans le camp ne cesse d’augmenter, et les conditions de détention se dégradent rapidement. Après 1941, les rations de nourritures diminuent en quantité et en qualité.

 

Parmi les prisonniers, on trouve un grand nombre d’enfants, juifs ou roms, arrivés avec leur mère ou nés sur place. Entre avril et octobre 1944, suite à la fermeture du camp rom d’Auschwitz, puis suite à l’échec de l’insurrection de Varsovie et enfin, suite à la fermeture du ghetto juif de Budapest, leur nombre augmente encore.  La majeure partie d’entre eux meurt de dénutrition.

 

L’avancée de l’Armée rouge à l’automne 1944 entraîne l’évacuation des camps orientaux. Ainsi, en janvier 1945, 8000 prisonniers arrivent à Ravensbrück, transférés d’Auschwitz. 45 000 détenus se trouvent alors dans le camp, les 18 casernes sont surpeuplées, et l’insalubrité provoque une épidémie de typhus.

 

Le 30 avril 1945, l’Armée rouge arrive à Ravensbrück. Dans les semaines qui ont précédé, les SS ont évacué les prisonniers vers Sachsenhausen, Mauthausen et Bergen-Belsen. Le 1er avril, 300 détenues françaises sont évacuées vers la Suède par la Croix Rouge suédoise. Fin avril, les SS entraînent environ 20 000 détenus vers le nord (ils sont finalement libérés par des soldats soviétiques).

 

Plus de 120 000 femmes ont été déportées à Ravensbrück pendant la Seconde guerre mondiale dont Geneviève de Gaulle-Anthonioz, nièce de Charles de Gaulle et Germaine Tillion, toutes deux pour faits de résistance.

RAVENSBRUCK

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