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Au total, 1 845 000 des militaires français sont capturés, mais 250 000 arrivent à s’échapper avant d’arriver en Allemagne en mai-juin 1940 et 80 000 prisonniers réussissent à s’évader entre juin 1940 et novembre 1940.

Entre 1940 et 1941, 330 000 prisonniers français sont rapatriés en France, pour des raisons médicales ou autres. De 1940 à 1945, 51 000 prisonniers français trouvent la mort ou disparaissent au cours de leur captivité.

Les prisonniers sont rapatriés en France à l'été 1945 (les premiers début mai jusqu'en octobre pour les derniers).

Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB est une trilogie en bandes dessinées de Jacques Tardi, transposition des carnets de son père. Ce dernier, militaire, est prisonnier de guerre en Pologne pendant 5 ans.

 

Le premier volet de cette histoire s’achève sur le départ des prisonniers de leur stalag fin janvier 1945, encadrés par leurs geôliers, et sous la menace de l’Armée rouge soviétique lancée à l’assaut de l’Allemagne nazie alors en pleine débâcle.

" Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB "

Le second volume reprend là où le premier s’était arrêté : la longue marche des prisonniers dans un dénuement total et sous des températures extrêmes, la violence des garde-chiourme, la peur que suscitent les troupes russes toutes proches, les expédients pour s’assurer les meilleures chances de survie, les velléités d’évasion et ici et là quelques rares moments de récupération, comme la miraculeuse douche chaude négociée dans les locaux d’une ancienne brasserie… Dans les trois volumes, on suit René Tardi et ses compagnons d’infortune tout au long de leur marche harassante à travers l’Europe dévastée, en direction de la France et de leurs foyers tant espérés.

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Casterman

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Casterman

René Tardi en 1940

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