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Des villes libérées

La libération du territoire français

La libération du territoire français n’est pas synchrone. La carte ci-jointe reprend principalement les chefs-lieux de département, classés en fonction de la date de leur libération.

A l’exception de la Corse, libérée dès 1943, le reste du territoire métropolitain est libéré progressivement, à partir du 6 juin, puis du 15 août 1944.  De la Normandie, les troupes alliées se dirigent vers l’est, et de la Provence, elles remontent vers le nord, par la vallée du Rhône. Dans plusieurs régions, l’action de la résistance intérieure complète les opérations militaires classiques. On peut distinguer une bande centrale, libérée en septembre, de même que le Nord-Pas-de-Calais. Au niveau de la frontière allemande, la libération est plus tardive (novembre). Enfin, quelques villes ne sont libérées qu’au printemps 1945. Ainsi, près d’un an sépare la date de la libération de Bayeux de celle de Dunkerque.

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C.R.

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Le changement d’échelle permet d’appréhender la complexité de la libération des territoires. En effet, elle a lieu à des rythmes différents et voit l’intervention de plusieurs acteurs (soldats de différentes nationalités, résistantes et résistants, populations civiles…). De plus, elle est parfois doublée d’un enjeu politique (Paris), économique (les ports de la Côte d’Opale), symbolique (Dunkerque).

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NARA

Zoom sur deux territoires

Le reste de l'Europe

La géographie européenne est bouleversée par la Seconde guerre mondiale : annexions et alliances ont modifié les frontières.

Soumises à l’autorité allemande ou alliées du Reich, les capitales européennes sont des étapes symboliques de la libération du continent.

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