La bataille de Budapest
La bataille de Budapest, en Hongrie, se déroule du 29 décembre 1944 au 13 février 1945.
Elle oppose les forces de l’Union soviétique et de la Roumanie aux soldats de la Wehrmacht et de la SS, associés aux troupes hongroises.
En octobre 1944, l’Armée rouge, renforcée par des forces roumaines, débute une offensive sur Budapest. Près d’1 million de soldats sont mobilisés. Le 7 novembre 1944, ils entrent dans les faubourgs de la ville et se mettent en position de défense.
Or, en cette fin d’année 1944, la Hongrie demeure l'un des seuls alliés du IIIème Reich. Pour conserver dans l'alliance allemande ce pays dont les richesses sont nécessaires au Reich et à son effort de guerre, des efforts désespérés sont entrepris.

Fortepan
Soldats soviétiques à Budapest
​L’offensive alliée reprend le 19 décembre dans les quartiers est de Pest. En réponse, les Allemands lancent trois offensives à partir du mois de janvier : les opérations Konrad. Konrad I est lancée 1er janvier, Konrad II le 7 et Konrad III le 18. Les deux premières échouent. Dans un premier temps en revanche, l’opération Konrad III semble réussir et surprend les troupes soviétiques. Mais les unités allemandes sont à bout de force. Le 27, l’Armée rouge lance une nouvelle offensive qui force les Allemands à reculer.
La garnison allemande de Budapest se rend le 13 février. Près de 140 000 soldats de l’Axe sont faits prisonniers, et environ 50 000 sont morts. On compte par ailleurs près de 70 000 morts du coté soviétique et roumain.
La bataille de Budapest est un des sièges les plus sanglants de la 2nde guerre mondiale.