La bataille de Berlin
Le 16 avril 1945, les Soviétiques, commandés par le Maréchal Joukov, lancent à partir de l’Oder leur offensive sur Berlin. Le 20 avril, les faubourgs de la capitale sont atteints et à partir du 23, les Russes progressent vers le centre de la capitale.
Les combats sont difficiles. La bataille de Berlin s’achève le 2 mai 1945 par la reddition des derniers soldats allemands de la garnison. Durant cette bataille sans issue, Adolf Hitler, Führer d’un Reich aux abois, coordonne la défense allemande mais les effectifs déployés par le Reich, sous-équipés, ne peuvent s’opposer efficacement aux unités soviétiques. La défaite étant devenue inévitable, Hitler met fin à ses jours le 30 avril. Les Actes de capitulation de l’Allemagne nazie sont signés le 8 mai 1945.

Cecil Newman

Unité de photographie de l’Armée britannique
Pendant les combats, 1 800 000 obus sont tirés, détruisant 600 000 logements ainsi que de nombreux bâtiments et monuments. Les survivants se retrouvent au milieu d’une ville dévastée, à tel point qu’on parle d’une « année zéro » pour désigner l’état des lieux.
La bataille de Berlin provoque par ailleurs la mort de plus de 80 000 personnes et fait des dizaines de milliers de blessés.
Après la guerre la propagande soviétique exagéra l’acharnement de la résistance allemande pour vanter les mérites de l’Armée Rouge et justifier ainsi la prétention des Russes à occuper la totalité de Berlin. Cependant, conformément aux accords passés, la ville fut partagée entre 4 secteurs d’occupation et administrée en commun par les États-Unis, la Grande Bretagne, la France et l’Union Soviétique.