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​... La zone de débarquement se situe entre Bormes et Saint Raphaël, dans l’objectif de rejoindre au plus vite la Nationale 7, axe essentiel pour remonter la vallée du Rhône.

Au vu des bombardements qui frappent la région, les Allemands s’attendent à un débarquement ; mais leurs défenses sont bien moins abouties qu’en Normandie.

Tôt au matin du 15 août, plus de 7000 hommes, des jeep et des canons sont parachutés ou déposés par des planeurs  à proximité de Draguignan (c’est-à-dire dans l’arrière-pays) dans un secteur dégagé par la résistance.

A 8 heures du matin, une première vague d’assauts débarque sur 3 zones : Ramatuelle-Cavalaire (3ème division d’infanterie) Sainte Maxime (45ème DI), Saint-Raphaël (36ème DI). Au total, 18 plages voient débarquer des milliers de soldats ; une partie des troupes est d’origine anglo-saxonne, mais pour la première fois, une véritable armée française est présente. Composée de 260 000 hommes, dirigée par le général de Lattre de Tassigny, elle est constituée de résistants issus de la France libre, et de conscrits d’Afrique du nord.

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Dragoon

Dans l’ensemble, le succès militaire est incontestable : plusieurs territoires sont libérés, par les troupes (Fréjus le 16 par exemple), mais aussi par l’action des résistants (Draguignan). Des milliers de soldats allemands sont faits prisonniers au fur et à mesure.

Dès le 19 août 1944, les Allemands reçoivent de leur hiérarchie l'ordre de se replier, sauf à Toulon et à Marseille. Les deux villes sont âprement défendues. Les troupes ont été renforcées et les combats durent plusieurs jours. Elles sont finalement libérées le 28 août.

​Les armées remontent rapidement la vallée du Rhône : Valence est libérée le 31 août, Lyon le 3 septembre (avec plusieurs jours d’avance sur les prévisions).

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