Lors de la bataille de Dunkerque, du 20 mai au 3 juin 1940, la ville est en grande partie détruite par des raids aériens. Mais l’opération Dynamo, du 27 mai au 4 juin, permet l’évacuation de milliers de soldats britanniques. La ville est finalement occupée par l’armée allemande et passe sous le commandement allemand de Bruxelles, comme le reste du Nord-Pas-de-Calais.

Le 10 septembre 1944, les troupes canadiennes achèvent l’encerclement de Dunkerque. Mais le 15, elles apprennent finalement que Dunkerque ne sera pas attaquée mais assiégée.

Le 16, à Bergues, un immeuble piégé par les Allemands explose alors que les habitants fêtent la libération. On relève 42 morts.

A partir du 18, les forces alliées cessent toute opération d’envergue. A peine un mois après le début du siège, les Canadiens et le maréchal allemand Frisius concluent une trêve afin d’évacuer 18 000 civils. Les habitants qui choisissent de rester ont subi du travail forcé pendant des mois.

En octobre, une brigade tchèque remplace les Canadiens, complétée par des bataillons de FFI du Nord-Pas-de-Calais. Au printemps 1945, on compte environ 4500 hommes.

Front oublié de tous les communiqués, le siège de Dunkerque se traduit par 8 mois d’affrontement dans la boue et le froid.

Le 9 mai, au lendemain de la capitulation allemande, l’amiral Frisius signe l’acte de reddition à Wormhout. Dunkerque est donc la dernière ville de France à être libérée.